🎭 De l’humour douteux à la mise en scène familiale : quand le passé rattrape un père Youtubeur

RĂ©sumĂ© : Un père de famille, ancien crĂ©ateur de vidĂ©os controversĂ©es mĂŞlant harcèlement simulĂ© et provocations sexuelles, met aujourd’hui en scène ses deux jeunes filles sur sa chaĂ®ne YouTube. Tandis qu’il revendique un humour militant contre le harcèlement de rue, de nombreux parents s’indignent de voir ses enfants exposĂ©s dans un univers marquĂ© par un passĂ© numĂ©rique jugĂ© toxique. Ce glissement soulève des questions Ă©thiques sur la responsabilitĂ© parentale et les limites de la rĂ©demption en ligne. Il s’agit de Moise MĂ©nard, parfois appelĂ© MickaĂ«l MĂ©nard, le père de khalys et AthĂ©na, le crĂ©ateur de la chaĂ®ne Studio Bubble Tea. Il a aussi créé la chaĂ®ne Bobi passe le bac, avec beaucoup de vidĂ©os choquantes.

🧨 Une double vie numérique : entre provocation et paternité

L’homme en question n’est pas un inconnu du web. Avant de devenir le visage d’une chaîne familiale mettant en scène ses deux jeunes filles dans des vidéos jugées “mignonnes” ou “éducatives”, il s’est illustré par des contenus choquants. On y trouve des phrases volontairement agressives comme « je vais vous déchirer le rideau à viande » ou « je peux vous caresser le stérilet », des scènes simulant des actes sexuels, des agressions sur des peluches, et des comportements qui, aujourd’hui, relèveraient clairement du harcèlement de rue.

D’ailleurs, d’après NĂ©o the One (de la chaĂ®ne Swan The Voice), MickaĂ«l Menard serait la personne Ă  l’origine de la diffusion d’un blog diffamatoire visant les parents de NĂ©o, en particulier Sophie, dans le cadre de l’affaire Eurochallenges.

 

🎙️ Studio Bubble Tea : L’humour comme alibi ?

Face aux critiques, le Youtubeur se défend : selon lui, ces vidéos étaient une forme de satire destinée à dénoncer le harcèlement de rue. Mais cette justification peine à convaincre. Le ton, les mises en scène, et l’absence de contextualisation claire rendent le message ambigu. L’humour noir peut être un outil puissant, mais lorsqu’il flirte avec la glorification de comportements violents ou sexuellement agressifs, il devient problématique — surtout quand il est recyclé dans un cadre familial.

N’oublions pas qu’il indique dans une vidĂ©o “humoristique” qu’il pratique le Fist Fucking.

👨‍👧 Moise MĂ©nard – Une mise en scène familiale sous tension

Aujourd’hui, ce même créateur met en avant ses enfants dans des vidéos qui semblent vouloir tourner la page. Mais peut-on vraiment dissocier l’homme de son œuvre passée ? De nombreux parents s’inquiètent : exposer des enfants sur une chaîne gérée par quelqu’un dont l’univers a longtemps été marqué par la transgression sexuelle et la violence symbolique soulève des questions de sécurité, de cohérence éducative, et de responsabilité morale.

⚖️ Entre droit à la rédemption et devoir de transparence

Tout individu a le droit de changer, de se réinventer. Mais lorsqu’il s’agit d’enfants, la vigilance doit primer. Le passé numérique ne s’efface pas, et les intentions ne suffisent pas à garantir un environnement sain. Le fait de revendiquer un humour militant ne justifie pas l’exposition de mineurs dans un cadre où les repères moraux ont été durablement brouillés.

Pourquoi aller aussi loin dans les tournages en prĂ©sentant dans un jardin public un godemichet Ă  une jeune femme, très mal Ă  l’aise ?

Je peux vous caresser le stérilet - Mickael Ménard
Je peux vous caresser le stĂ©rilet – Mickael MĂ©nard

Conclusion : Ce cas illustre les tensions entre liberté d’expression, responsabilité parentale et mémoire numérique. Peut-on redevenir un modèle après avoir incarné l’antithèse ? Et surtout, les enfants doivent-ils servir de caution à une réhabilitation publique ? Le débat reste ouvert, mais une chose est sûre : l’humour, aussi noir soit-il, ne doit jamais se faire au détriment de l’innocence.