Selon Néo The One, le père de la chaîne Studio Bubble Tea serait à l’origine d’un blog anonyme ayant provoqué des campagnes de harcèlement contre sa famille. Retour sur une affaire méconnue et ses conséquences.
Le succès de la chaîne Swan & Néo, source de jalousie
Lorsque la chaîne Swan & Néo explose sur YouTube, atteignant rapidement le million d’abonnés, la famille de Sophie Fantasy connaît une popularité fulgurante.
Leur contenu, simple et bienveillant, séduit un large public familial. Mais cette réussite attire aussi des tensions dans un univers où la concurrence entre créateurs peut être féroce.
C’est dans ce contexte que le nom de la chaîne Studio Bubble Tea apparaît pour la première fois dans cette affaire.
Selon les témoignages de Néo et de ses parents, le père de cette chaîne concurrente aurait nourri une rancune profonde à l’égard de leur réussite.
Cette jalousie, disent-ils, se serait transformée en une véritable campagne de dénigrement en ligne. En effet, Moise Ménard aurait créé un blog pour attaquer la réputation de la chaine Swan The Voice.
Il faut dire que les vidéos publiés par Bobi (Bobi passe le bac, c’est-à-dire l’autre pseudo de Mickaël Ménard, le père de la chaîne Studio Bubble Tea) continuent à scandaliser les abonnés de sa chaîne Youtube qui se désabonnent en masse.
Un blog diffamatoire et la fuite d’informations personnelles
D’après les éléments exposés par Néo The One dans sa vidéo de témoignage, un blog anonyme aurait été créé par le père de Studio Bubble Tea, John Robin — un proche de Mickaël Ménard. Ce fameux John Robin, connu dans l’affaire d’escroquerie Koinvx, a hébergé et publié le blog visant la réputation de Sophie Fantasy, ce qui a créé une campagne de cyber harcèlement.
Ce blog aurait publié des informations personnelles concernant Sophie Fantasy et sa famille : adresses, identités, détails privés, et même le nom du collège fréquenté par Néo. On retrouve le contenu de ce blog sur plusieurs sites d’archives.
Ces publications ont provoqué une vague de haine d’une violence inédite.
Menaces, insultes, tentatives d’intimidation : la famille doit déménager en urgence, craignant pour la sécurité de leurs enfants après avoir reçu des menaces de mort et de kidnapping.
Du blog aux réseaux sociaux : la mécanique du cyberharcèlement
Le blog, relayé sur plusieurs forums et réseaux sociaux, devient le point de départ d’une spirale de désinformation.
Des rumeurs sont amplifiées par d’autres créateurs de contenus, certains prétendant “dénoncer des pratiques douteuses” sans jamais vérifier leurs sources.
Des vidéos accusatrices circulent, notamment celle du youtubeur Le Roi des Rats, qui présente Néo comme un enfant exploité par sa mère — une vidéo qui a engendré le hashtag #SauvezNéo.
Néo dénonce ces attaques comme profondément injustes et teintées de misogynie :
« Beaucoup ont voulu voir dans ma mère une manipulatrice. C’est plus facile de s’en prendre à une femme qu’à un système. »
Les conséquences sont terribles : diffamation, stress, perte de confiance et isolement médiatique.
Sophie Fantasy et sa famille deviennent la cible d’un harcèlement massif, alimenté par des rumeurs fabriquées à partir de ce blog initial.
L’origine présumée : un réseau d’amitiés troubles : Moise Ménard et John Robin
Les éléments évoqués par la famille font apparaître des connexions entre plusieurs figures de YouTube.
John Robin, identifié comme le père de Studio Bubble Tea, est présenté comme un proche de Mickaël Ménard, un autre acteur du milieu. Il est souvent cité dans des affaires d’escroqueries aux cryptomonnaies, en particulier Koinvx.
C’est cette proximité qui aurait facilité la création et la diffusion du blog anonyme.
Pour Néo, cette manipulation avait un but précis : détruire la réputation de leur famille en profitant du contexte médiatique de l’affaire Eurochallenges.
Des conséquences humaines irréversibles
Le harcèlement en ligne a laissé des séquelles profondes.
Néo a dû suivre un traitement psychiatrique pour soigner une dépression sévère.
Il a expliqué que ces campagnes de haine ont détruit son plaisir de créer, provoquant une rupture avec YouTube et une méfiance durable envers les médias.
Sa mère, quant à elle, décrit cette période comme « un cauchemar sans fin », où chaque publication pouvait raviver les menaces.
Une affaire qui interroge la responsabilité des créateurs
Cette histoire met en lumière un problème majeur : la responsabilité morale des créateurs de contenu.
Dans un écosystème numérique où les rivalités se jouent à coups de vidéos virales et de rumeurs, les conséquences humaines sont souvent ignorées.
Des centaines d’abonnés ont relayé sans preuve les accusations issues du blog, transformant une famille en cible publique.
Plusieurs observateurs indépendants estiment aujourd’hui que cette affaire illustre la nécessité de réguler plus strictement la diffamation numérique, notamment lorsqu’elle touche des mineurs.
Une réputation à reconstruire
Aujourd’hui, la famille de Swan & Néo tente de se reconstruire, tout en dénonçant le silence qui entoure cette affaire.
Ils affirment ne pas chercher la vengeance, mais simplement la vérité. Leur histoire rappelle qu’une rumeur peut détruire des vies, surtout lorsqu’elle trouve un écho amplifié par des créateurs influents.
Le temps n’efface pas les blessures, mais il permet de rappeler une évidence : derrière les écrans, il y a des êtres humains.
Pour en savoir plus :
Les détails sur le cyber harcèlement mené par studio bubble tea