En janvier dernier, la députée écologiste Eva Sas déposait une proposition de loi inspirée des travaux de l’économiste Gabriel Zucman : instaurer un impôt plancher de 2 % sur les patrimoines supérieurs à 100 millions d’euros, soit environ 1 800 foyers fiscaux en France. À première vue, un sujet technique et réservé aux cercles politiques. Pourtant, en quelques semaines, la taxe Zucman est devenue l’un des débats les plus viraux de la rentrée.
Son émergence n’a rien d’anodin. Elle s’inscrit dans un climat économique marqué par l’alourdissement de la dette publique et par une instabilité politique persistante. Loin de rester cantonnée à l’Assemblée nationale, la proposition s’est imposée dans les médias, puis sur les réseaux sociaux, où elle a pris une dimension inédite.
Pour analyser cette séquence, les équipes de Deep Opinion ont exploité les données de Visibrain France pour en décrypter les ressorts.
Taxe Zucman : un cas d’école pour comprendre la viralité politique