Au lendemain de la victoire du PSG face au FC Barcelone (2-1) en Ligue des champions, la presse espagnole reconnaît la supériorité parisienne, malgré les absences, mais estime que le latéral Nuno Mendes aurait dû être expulsé. Un revers qui ramène le Barça « à la réalité » selon Marca.
La soirée européenne du mercredi a laissé un goût amer en Catalogne. Battu en toute fin de match par le Paris Saint-Germain (2-1) au stade de Montjuïc, le FC Barcelone a concédé sa première défaite de la saison en Ligue des champions. Si la rencontre a été jugée intense et spectaculaire, elle a également mis en lumière les forces et faiblesses des deux équipes, tout en alimentant des polémiques sur l’arbitrage.
Pour Mundo Deportivo et AS, le symbole de cette désillusion est Lamine Yamal, prostré sur la pelouse, les mains sur les genoux, image reprise en une des quotidiens. La jeunesse barcelonaise, éclatante en Liga, a souffert face à un PSG plus expérimenté et appliqué, malgré l’absence de cinq titulaires majeurs (Kvaratskhelia, Doué, Dembélé, Marquinhos et Neves).
La presse espagnole souligne l’organisation mise en place par Luis Enrique et la solidité parisienne dans les moments clés. Pour Marca, ce revers sonne comme « un retour à la réalité » pour Barcelone : « Ce n’est pas que le Barça ait fait un mauvais match, mais il s’est heurté à un mur. La Ligue des champions rappelle toujours sa dureté. »
Au-delà de l’analyse tactique, la presse ibérique pointe aussi une décision arbitrale contestée : Nuno Mendes, déjà averti, aurait dû recevoir un second carton jaune à l’heure de jeu. Son maintien sur le terrain, jugé décisif, a suscité de vives réactions.
Enfin, certains commentateurs s’interrogent sur les choix de l’entraîneur Hansi Flick. Le quotidien Sport regrette par exemple que Lamine Yamal, visiblement épuisé, ait été maintenu sur le terrain, tandis que Marcus Rashford, perçu comme l’un des plus dangereux, a été remplacé.
Ce revers, douloureux pour les Catalans, n’enlève rien au mérite parisien. Pour la presse madrilène, le PSG a confirmé qu’il restait un « champion avec un grand C », capable de s’imposer même amoindri. Pour Barcelone, c’est une alerte précoce, mais aussi l’occasion de tirer les leçons de ses insuffisances dès le mois d’octobre.